Réaction de la ministre du climat, Zakia Khattabi, au dernier rapport majeur sur le climat du panel climatique de l'ONU, le GIEC
Le nouveau rapport du GIEC publié ce lundi 9 août intervient dans un contexte de crise climatique sans précédent avec des évènements météorologiques extrêmes (intempéries, sécheresses...) de la Belgique à la Californie, en passant par l’Italie, la Grèce et la Turquie.
Pour Zakia Khattabi, ce rapport doit donner le ton lors des discussions à venir autour du paquet européen « Fit For 55 », mais aussi lors de la 26ème conférence internationale sur le climat qui se tiendra début novembre à Glasgow. "Nous entendons depuis longtemps que la lutte contre le changement climatique est trop coûteuse. Nous savons désormais que non seulement l’inaction est coûteuse sur le plan économique, elle l’est aussi en termes de vies humaines. Ce qui me fait dire que l’inaction est criminelle. » fustige la Ministre verte.
« Les scientifiques ont fait leur travail en tirant la sonnette d’alarme à maintes reprises. J’attends avec intérêt les deux prochains rapports du GIEC sur l’atténuation et l’adaptation prévus pour 2022, mais avec la littérature scientifique dont nous disposons déjà donne matière pour agir. » poursuit Zakia Khattabi.
« Il est encore possible de changer le cours des choses si la volonté politique est là ! La solution réside dans la coopération du niveau local au niveau international : en activant tous les leviers d'une économie à faible émission de carbone, en repensant nos modèles de production et de consommation... Ce n’est que de cette manière que nous retrouverons une qualité de vie".
Le gouvernement fédéral s'est engagé à faire sa part. Concrètement, à partir de septembre, le gouvernement fédéral disposera de feuilles de route pour chaque compétence (fiscalité, mobilité, énergie...) qui tracent le chemin vers les objectifs climatiques de 2030 et 2050. "Nous n'avons vraiment plus de temps à perdre", conclut-elle.