Communiqué de presse

CP | UNEA5.2

Présente à l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement à Nairobi, la Ministre Zakia Khattabi se réjouit des avancées notables en matière de pollution plastique, de solutions basées sur la nature et de produits chimiques et déchets obtenues à l’UNEA5

© Cyril Villemain UNEP © Cyril Villemain UNEP

Réunis depuis lundi à Nairobi à l’occasion de la cinquième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement (UNEA-5), les ministres de l’environnement des pays membres de l'Organisation des Nations unies sont parvenus ce jour à l’adoption d’une série de résolutions parmi lesquelles la Ministre Zakia Khattabi se félicite particulièrement de l’adoption de trois textes majeurs, l’un concernant la réduction de la pollution plastique, de produits chimiques et déchets, et de développement de solutions « Nature based ». 

« Il s’agit d’une satisfaction globale, mais plus personnelle aussi tant la Belgique a pesé significativement dans l’aboutissement à ce niveau d’ambition dans ces trois dossiers majeurs. Je remercie à cet égard l’équipe des négociatrices et négociateurs belges qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour aboutir à de tels résultats » souligne la Ministre fédérale.

On le sait, la pollution plastique est un véritable fléau pour les écosystèmes. Entre 2000 et 2020, la production de matières plastiques a d’ailleurs doublé, entrainant une pollution massive, notamment de nos milieux marins. Il n’existait jusqu’à présent aucun texte international traitant de la question. C’est désormais chose faite grâce à la résolution adoptée ce jour par l’Assemblée. La question d’un outil juridiquement contraignant était un point central des travaux de l’Assemblée sur cette résolution. « Je me félicite que le principe d’un tel outil soit acquis et que le CNI dispose désormais d'un solide mandat pour commencer ses travaux sur cet instrument juridiquement contraignant. Les discussions de cette semaine nous ont cependant montré qu'il existe de nombreuses options sur la table, il s’agira donc de garder l’ambition la plus élevée possible.» commente la Ministre. 

Il est par ailleurs désormais établi que la pollution plastique comprend également les microplastiques, un élément non négligeable pour l’avenir.

La Ministre écologiste se réjouit par ailleurs de voir enfin adopter une définition et un cadre solides, communs des solutions basées sur la nature reconnaissant la nécessité de protéger, conserver, restaurer, utiliser durablement et gérer les écosystèmes terrestres et marins de manière. Ceci afin de pouvoir relever efficacement et de manière adaptative les défis sociaux, économiques et environnementaux qui nous occupent, tout en assurant simultanément le bien-être humain, les services et la résilience des écosystèmes et les avantages de la biodiversité.

Enfin, à l'initiative de la Belgique, l'Union européenne a obtenu, entre autres, une série d’engagements sur les produits chimiques et les déchets. On y retrouve ainsi un examen conjoint par le PNUE et l'OMS de l'état de la science sur les perturbateurs endocriniens mais aussi une présentation des options pour résoudre le problème posé par les contaminants d'amiante dans les produits et l'environnement. La Belgique a également soutenu le coparrainage de la résolution par l'UE et ses États membres, reconnaissant qu'un groupe d'experts indépendants devrait être créé pour contribuer davantage à la gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets et à la prévention de la pollution. D'ici à la fin de 2024, ce panel intergouvernemental indépendant qui sera du même niveau que le GIEC et l'IPBES, sera mis en place et nous participerons de manière constructive et ambitieuse aux travaux pour y parvenir.

« Le résultat des travaux de UNEA 5 est inespéré et constitue un pas important dans la bonne direction mais ce n’est qu’un début. Le plus important, la mise en oeuvre des décisions nécessitera toute notre attention et notre engagement concret. » conclut la Ministre