La Belgique rejoint la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples
"La santé de l’homme, des animaux et des écosystèmes sont étroitement liés : ‘One World One Health’. Je ne peux que me réjouir de cet engagement commun à protéger chaque type d´écosystème. C’est la promesse solennelle de rendre aux générations futures la terre telle que nous leur avons empruntée : régénératrice des ressources, nourricière et protectrice", déclare Zakia Khattabi.
La signature de l’ensemble des ministres du fédéral et des régions concernés permet à la Belgique de rejoindre la High Ambition Coalition for Nature and People (Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples). Les ministres concernés sont les ministres fédéraux Zakia Khattabi et Vincent Van Quickenborne ainsi que les ministres régionaux Zuhal Demir, Céline Tellier et Alain Maron.
Dans la perspective de la Conférence des parties de Convention des Nations unies pour la diversité biologique, qui s’annonce cruciale et définira des objectifs ambitieux pour la protection de la nature et des écosystèmes, la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples est une initiative qui entend pointer la dégradation et la perte des écosystèmes comme un des principaux facteurs de la perte mondiale de biodiversité.
Les signataires de la Coalition, soit actuellement 61 pays, réclament l’adoption d’une cible 30x30 visant à protéger 30 % des terres et 30% des mers d'ici 2030, au sein du futur cadre mondial de la protection de la biodiversité de la Convention sur la diversité biologique.
Le cadre mondial pour la biodiversité va baliser un changement majeur d’attitude face à la biodiversité et aux ressources naturelles de notre planète.
En rejoignant la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, la Belgique s’engage à prendre ses responsabilités, à œuvrer avec ses partenaires au sein de l’Union européenne et des pays tiers au renforcement des connaissances et des capacités, ainsi qu’à mettre un terme au déclin de la biodiversité et des écosystèmes naturels à l’échelle du monde.
Les ministres Khattabi, Van Quickenborne, Tellier, Maron et Demir tiennent à souligner l’importance des négociations qui sont en cours en vue de la Convention des Nations unies pour la diversité biologique, ainsi que la nécessité d’un cadre mondial pour la biodiversité qui soit ambitieux et génère des avancées tangibles en termes d’inversion de la perte de diversité et d’écosystèmes. En plus de constituer une menace pour la biodiversité, la perte de nature est également un facteur essentiel à prendre en compte pour stopper le changement climatique. La prévention de toute perte supplémentaire d’espèces et de toute dégradation ou perte supplémentaires de forêts ou d’écosystèmes marins sera non seulement profitable pour la nature, mais permettra aussi de protéger la planète et le bien-être humain. Les services écosystémiques que procure la nature sont d’une importance cruciale ; les actions fondées sur la nature font partie intégrante de la solution pour contrer les effets dévastateurs du changement climatique.
La Belgique est prête à relever ce défi et à apporter sa contribution à l’atteinte et à l’implémentation de grandes ambitions des Nations unies visant à mettre un terme à la perte mondiale de biodiversité, voire d’inverser le mouvement.
Céline Tellier (Ecolo), Ministre wallonne de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-Être animal :
« La lutte pour protéger la biodiversité doit être mise sur le même pied que la lutte contre les changements climatiques. Renforcer la nature et la biodiversité apportent aussi des réponses aux changements climatiques : la plantation d’arbres, le développement d’aires naturelles et la végétalisation dans les zones rurales et dans les villes ont un effet positif sur la faune et la flore et nous aident à nous protéger contre les inondations et la sécheresse. »
Alain Maron (Ecolo), Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Transition climatique et de l'Environnement :
« Je me réjouis de l’attention nationale et mondiale accrue qui est accordée à la protection de la biodiversité. La COP15 sera une étape cruciale pour l’adoption d’un cadre mondial pour la protection de la biodiversité qui demandera des engagements forts. La Belgique et la Région de Bruxelles-Capitale s'engagent à stimuler et à participer à l'atténuation de la perte de biodiversité. Les liens manifestes entre notre santé et la préservation des écosystèmes viennent une nouvelle fois d’être mis en évidence. Ceci doit être un appel fort à l’action. »
