Maai Mei Niet est de retour !
Invariablement, avec l´arrivée du printemps s´impose le dicat des jardins, des parcs ou des bords de route parfaitement taillés. Or le réveil de la végétation offre, aux pollinisateurs déjà en déclin refuge et alimentation le temps que l'été arrive.
Plusieurs études ont montré que les pelouses forment des écosystèmes de faible biodiversité et que l’état des lieux se détériore davantage quand l’intensité de la tonte augmente. Une intensité de tonte élevée serait ainsi liée à une baisse dans le nombre d’invertébrés, à un appauvrissement de la diversité végétale et à la présence accrue d’insectes et de plantes indésirables.
Et donc en ces temps de crise de la biodiversité nous avons tout intérêt à revoir nos habitudes, parce que chaque coin de verdure laissé à lui-même est une petite victoire pour la biodiversité. Le plus sûr moyen de favoriser la biodiversité et les bienfaits qu’elle apporte, est de la laisser se déployer.
Et c´est l´idée derrière l´initiative Mai sans tonte, que je soutiens pleinement !
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