1er mai | Fête du travail
La date du 1er mai commémore les importantes mobilisations syndicales qui se sont tenues en 1886 à Chicago pour instaurer le régime des journées de 8 heures de travail. 8 heures de labeur, 8 heures de loisirs et 8 heures de sommeil. Si de nombreuses avancées ont permis de faire évoluer le monde du travail de manière positive, ce schéma demeure encore trop souvent la norme et force est de constater qu’il reste du chemin à parcourir pour atteindre un modèle durable, respectant à la fois l’humain et l’environnement.
L’urgence écologique appelle de profondes transformations de nos modes de vie et de nos économies. Ces transformations généreront de nouvelles activités, de nouveaux emplois comme en atteste l’étude menée en 2019 par la Commission européenne. La Belgique serait le pays européen qui tirerait le plus de bénéfices de la transition. Que cela soit en matière de création d’emplois (+80.000 unités) ou d’augmentation du PIB (plus de 2% contre une moyenne européenne de 1,1%). De nombreux secteurs d’activités, et par conséquent de travailleurs, seront à des degrés divers concernés par une nécessaire reconversion. C’est en développant dès aujourd’hui des politiques d’accompagnement pour celles et ceux qui s’orienteront vers ces nouveaux secteurs que nous pourrons garantir les conditions d’une transition ne laissant personne au bord du chemin. En dialogue avec les secteurs concernés (bâtiment, transport, industrie, énergie et agriculture notamment), les différentes trajectoires possibles seront en effet envisagées pour une transition vers une société climatiquement neutre et socialement juste. Ces enjeux, que je défends depuis toujours, guident mon action quotidienne au sein du gouvernement.
C’est aujourd’hui que se préparent ensemble les conditions de travail de demain !