Communiqué de presse

Zakia Khattabi en route vers la COP29

La ministre fédérale du Climat, Zakia Khattabi, se rend ce lundi à la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan) en tant que cheffe de la délégation belge. Compte tenu de l'ampleur et de la gravité croissantes de la crise climatique, la conférence annuelle des Nations unies sur le climat reste à ses yeux cruciale pour poursuivre l'ambition climatique mondiale.

« Alors que les conséquences du dérèglement climatique deviennent de plus en plus palpables, comme en témoignent les récentes inondations dramatiques en Espagne, il est essentiel que la Belgique soit présente à la table des négociations. En ces temps géopolitiques turbulents, notre pays doit travailler avec les autres États membres de l’UE pour parvenir à un résultat ambitieux et réalisable à la COP29. La politique de la chaise vide n’est et n’a jamais été une option pour moi », a déclaré la ministre. 
 
« Les négociations internationales sur le climat sont un processus continu, d'une COP à l'autre. Ces processus multilatéraux restent essentiels pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. La menace d'un retrait des États-Unis et de l'Argentine de l'Accord de Paris met la pression sur le processus et ne nous aide certainement pas à avancer. Nous n'avons pas le luxe d'attendre, encore moins de faire des pas en arrière. L'existence de l'humanité est en jeu ! » 
 
Les préparatifs des plans climatiques nationaux, que chaque pays devra soumettre début 2025, et le financement climatique sont les deux sujets cruciaux de cette 29ème conférence des Nations unies sur le climat. Un objectif financier ambitieux, connu sous le nom de New Collective Quantified Goal (NCQG), doit être adopté pour permettre la transition mondiale, en tenant compte des besoins spécifiques des pays vulnérables. 
 
« Les inondations, les températures en hausse et l’augmentation des catastrophes sont un rappel concret de l’urgence d’agir. Depuis la COP28 à Dubaï, nous avons dû compter des centaines, voire des milliers de victimes du climat. Je pense ici aux soi-disant « flash floods » en Espagne, au Bangladesh, au Népal et au Kenya. Aux vagues de chaleur en Inde et aux Philippines. Aux incendies de forêt dans la forêt amazonienne, etc. À Bakou, tout comme lors des précédentes COP, je serai à la table des négociations avec en tête les terribles images de ces catastrophes climatiques, et de bien d’autres à travers le monde. Le dérèglement climatique fait des victimes aux quatre coins du globe et cela pourrait encore empirer, selon les scientifiques. Il est temps que de grands discours laissent place à une action ambitieuse, immédiate et coordonnée », conclut Zakia Khattabi.