L'avenir | Les scénarios du zéro carbone
La Belgique se dote d’un outil pour construire le scénario zéro émission de son choix. C’est maintenant au politique de s’en saisir.
Le diagnostic est là et n’est pas neuf: la planète surchauffe et chaque pays devra y mettre du sien pour éviter que la fièvre ne soit fatale. La Belgique aura sa part et s’est d’ailleurs engagée dans la voie européenne de la neutralité carbone en 2050.
Est-ce possible? Oui, répond le SPF Santé publique-Environnement qui a présenté ce mardi un outil de modélisation qui permet de dessiner les différents scénarios praticables pour y parvenir. Il y en a cinq sur la table, le premier n’étant qu’un point de référence dans lequel on continue comme avant et on laisse la maison brûler.
Les quatre autres s’appuient soit sur les changements de comportements et de société (déplacements, alimentation, logement), soit sur la technologie (captage de CO2, réduction de la consommation d’énergie, énergie verte,…), soit combine les deux premiers, soit enfin envisage un accroissement de la demande en énergie qui influence tous les scénarios précédents.
Vu comme ça, cela ressemble à un sacré sac de nœuds à trancher. Mais, comme le souligne la ministre fédérale Zakia Khattabi, à la barre sur ce dossier Climat, l’outil est dynamique et permet de « jouer » sur une centaine de leviers (agriculture, transports, bâtiments,…) pour ajuster chaque politique, mais toujours avec ce même objectif de zéro émissions en 2050. Dis schématiquement, si on décide de baisser le curseur transport par exemple, il faudra relever l’intensité de celui de la production d’énergie.
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